Prose poétique sur la question du jeu, du langage et du silence, partition pour un acteur (ou un chœur ?), autant que traité dit « inoffensif » de l’art de l’acteur, Les Jours gris est écrite à partir d’une liste de questions concernant les enjeux de l’écriture dramatique et de la notion de «personnage » et de «situation ».
La friabilité des corps, l’absence de liens, la mort en devenir sont dits dans un parler déployé que l’auteur lance, sous la forme d’une spirale infinie. Il insinue ses doutes autant dans l’esprit de l’acteur que dans celui du public, ce dernier étant placé au cœur du processus du jeu et de l’écriture, le ludisme des jeux de répétitions renforçant la férocité de son contenu.
Ce Petit traité… aborde aussi la question de l’implacabilité de notre époque et son premier titre, Les jours gris, n’est pas sans faire écho à ce début de 21e siècle.
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Jade fait des listes et des rencontres sur internet pour trouver un sens à sa révolte. Antigone, sa meilleure amie morte dans une pièce écrite il y a 2500 ans, tente désespérément de faire jouer sa tragédie par la troupe de théâtre de l’école. Inès, la mère de Jade, erre comme un fantôme dans leur maison de banlieue.
Antioche, c’est l’histoire de trois filles emmurées vivantes qui décident de fuir vers l’avant. Et surtout, c’est la fable d’une rencontre improbable dans la ville d’Antioche, en Turquie, là où tout pourrait encore changer.
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