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Albertine, en cinq temps [1983]
Leméac - Actes Sud, 2007 ; 13.95$ ; aussi disponible pour la vente dans le recueil Théâtre I, Leméac - Actes Sud, 2006 ; 49.95$

Création
Coproduction du Centre national des Arts et du Théâtre du Rideau Vert, 12 octobre 1984
Auteur(s)
Michel Tremblay (Auteur masculin)
Durée
1h30
Nombre de personnages
6 Personnage(s), 6 Femme(s), 6 Acteur(s)
Traduction(s)
Résumé
Arrivée au bout d'une vie... ratée, une septuagénaire du plateau Mont-Royal ressasse les moments marquants de son existence. Cinq comédiennes mettent en chair cette Albertine dépossédée, à cinq âges de sa vie, entre trente et soixante-dix ans. Cinq Albertine donc, qui dialoguent entre elles et avec Madeleine, « leur » sœur, tout à fait différente.
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Extrait
« MADELEINE : Conte-lé pas si tu veux pas… / ALBERTINE À 70 ANS : C'est tellement difficile. / ALBERTINE À 30 ANS : On dirait qu'on est tu-seules, tou'es deux, dans le monde… / ALBERTINE À 70 ANS : Y fait tellement noir, tout d'un coup… / ALBERTINE À 60 ANS : Ça donne envie de chuchoter… / ALBERTINE À 40 ANS : Non, ça donne envie de tout détruire! »
Revue de presse
« Le génie de Tremblay, c’est d’avoir donné un personnage distinct à chacun des âges d’Albertine. Cinq Albertine. Comme les voix discordantes d’un quintette, qui se choquent et s’entrechoquent. Toute une vie en flash-back. » Carole Schinck, TV 7 jours, du 4 au 10 mars 2000.&r « Martine Beaulne a été a rapidement été séduite par cette œuvre de Michel Tremblay, qu’elle qualifie de tragédie contemporaine. «Sa structure évoque la composition du chœur grec. C’est une pièce magnifiquement écrite de laquelle se dégage un rythme musical particulier. […] Albertine, c’est un concerto à cinq voix. » Eza Paventi, Cahiers de théâtre JEU, n°83, Juin 1997.&r « Albertine, en cinq temps est le chef d’œuvre de l’auteur des Belles-sœurs. On y trouve, dans le tissu d’un seul personnage, l’ensemble de la tragédie "tremblayenne", et si cette pièce est si forte, si importante - et reprise dans toute sa plénitude -, c’est que Tremblay a su avec une maestria prodigieuse (fantastique chassé-croisé d’une femme avec ses différentes elles-mêmes) arquer définitivement sa pièce entre la pureté de la tragédie grecque et la déliquescence de la tragédie beckettienne. » Robert Lévesque, Le Devoir, 11 octobre 1995.&r « La partition textuelle [d’Albertine, en cinq temps] choisit de suivre la conscience démultipliée et tendue comme un arc de cette femme perpétuellement en quête du sens à donner à sa vie. Le coup de génie de l’auteur a été de tresser les voix des différents âges d’Albertine, qui deviennent ainsi la vivante machine à introspection d’une existence tiraillée entre la rage et la culpabilité, la protestation d’innocence et le besoin de comprendre, la résignation et la révolte.[…] Albertine fait le bilan de sa vie et, ce faisant, elle transcende son existence propre, se hisse au niveau universel de l’être traqué face au vide. » Gilbert David, Le Devoir, 7-8 octobre 1995.&r « Comment un jeune auteur (à l’époque) peut-il raconter le devenir d’une femme, avec une telle vérité? C’est inouï. Albertine du Québec? Sûrement mais a bien y regarder de après, une Albertine universelle […] » Jean Beaunoyer, La Presse, 7 octobre 1995.&r « Ne lésinons pas sur les mots : onze ans après sa création, Albertine, en cinq temps s’impose comme le chef-d’œuvre de Michel Tremblay : sa pièce dont la forme est la plus aboutie, et où le propos trouve son accomplissement le plus émouvant. Cette introspection sensible et âpre dans la vie d’une femme est sertie dans une structure imparable, audacieuse sans formalisme, complexe sans tarabiscotage. Jamais Tremblay n’avait autant élevé la misère de vivre au rang de grand art. La douleur atteint ici une pureté nue. Pas de pathétisme chez cette survivante "qui n’a jamais su pleurer", mais un fond de dureté sans complaisance sur lequel la souffrance se détache avec plus de netteté et de puissance. Tour de force de ce texte, qui atteint une telle magnitude dans l’évocation d’un drame raconté en différé. L’idée de base est brillante. […] Tremblay y porte à son paroxysme son don pour l’exploration de la psyché féminine. […] Tremblay a composé un magnifique oratorio de la douleur. […] Le texte transcende le lot de la femme opprimée socialement. » Marie Labrecque, Voir, du 12 au 18 octobre 1995.&r « L’œuvre de Tremblay touche au tragique et à l’universel par cet enchaînement des destinées entre elles. » Marie-Christine Lesage, Cahiers de théâtre JEU, n°70, mars 1994.&r « Un génie de l’écriture éblouissant. [… Michel Tremblay] joue encore davantage et par un sublime talent avec le temps et l’espace. » Léonce Gaudreault, Le Soleil, 8 juin 1985.&r « Ce théâtre [est] entièrement bâti sur l’émotion, vraie, directe, sans le secours de la distanciation ou de l’analyse - la manière Tremblay en somme -. » Robert Lévesque, Le Devoir, 30 novembre 1988.&r « L’écriture théâtrale de Tremblay, depuis les Les belles-sœurs, suit un lent cheminement qui du réalisme mène à l’impressionnisme. Avec Albertine, en cinq temps il ne garde que des taches de réalisme, des répliques vives, crues, qui alors que la pièce avance sans action véritable, sans unité autre que le temps de la représentation, sans moteur autre que la rage d’Albertine qui se répercute de l’une à l’autre, construisent une architecture de l’émotion à nulle autre pareille. Une architecture où le senti remplace le construit. Tel une quintette à cordes, les cinq voix d’Albertine se rejoignent, se dénouent, s’enchevêtrent, se fuient, se retrouvent, s’isolent pour ne s’unir qu’une seule fois, à la fin, en un soupir à peine perceptible où à travers les temps, peut-être, elles sont telles qu’en elles mêmes la vie les a faite unique, seule. […]Michel Tremblay n’a jamais atteint aussi clairement cette illustration de "l’interdit d’exprimer" qui sous-tend son œuvre. Avec une écriture d’une formidable précision dans l’émotion, qui forme comme des pans de vie qui s’ajoutent, se complètent en autant de rythmes comme une musique qui va du moderato au scherzo, il amène les personnages à s’offrir au spectateur dans une zone où plus rien de les libère. Sa dernière est sa première grande tragédie. » Robert Lévesque, Le Devoir, 17 novembre 1984.&r « Chef-d’œuvre, œuvre capitale, nécessitant la pleine maîtrise de son art. Perfection. Nous retrouvons toutes ces qualités dans Albertine, en cinq temps. Tremblay démontre que la structure d’une création théâtrale n’a plus de secret pour lui. […] Une grande pièce, une pièce capitale sur la condition de la femme écrite par un homme, une pièce universelle, un grand et beau texte. » Raymond Bernatchez, La Presse, 17 novembre 1987.

À propos de(s) l'auteur(s)
(Photo : Monic Richard)

Conteur, adaptateur, traducteur, scénariste, parolier, librettiste, metteur en scène et, bien sûr, auteur dramatique largement diffusé, au Québec et à l'étranger, Michel Tremblay a signé 26 pièces de théâtre, traduites en plus de 26 langues, trois comédies...

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