Et moi, j'étais martyrisée dans l'oubli [2020]
Résumé La révolte contre le président Hafez Al Assad entre 1975 et 1983 est passé inaperçue. Elle s'est terminée dans un bain de sang. Utilisant cet événement comme canevas politique, la pièce parle de la relation entre trois protagonistes : Ghazi, le général ayant la mission d'écraser la révolte ; Nabil, un enseignant d'histoire appartenant à la majorité sunnite de la Syrie ; et Adel, un écrivain populaire alaouite, la minorité gouvernant la Syrie, qui rêve de transcender les abus antérieurs, au profit d'une société égalitaire et indifférente aux appartenances ethniques. Extrait « NABIL : J'ai fui le village pour m'échapper au poids de l'histoire. J'avais peur de ressembler un jour aux vieillards qui sillonnaient ses routes ... âmes pétrifiées par une mémoire incapable d'oubli ou de pardon. De Damas, je n'attendais pas à un miracle ... quoique je l'espérais. Et c'est vrai qu'il y avait parfois de quoi soutenir l'espoir ... la Bibliothèque nationale, avec sa rangée de livres de mon auteur préféré Tchekhov ... ma logeuse, une veuve sunnite aimable ... et cet enseignant d'arabe à la vivacité contagieuse. À propos de(s) l'auteur(s)
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