Gretchen, une vieille folle au cœur… pas si tendre que ça, accueille dans son coin de dépotoir Polina, une jeunette bonasse qui accouche d'un marmot chaque fois qu'elle parle. Gretchen lui offre le gîte en échange de ses marmots qu'elle élèvera telle une armée gigantesque. Elle tentera avec eux de conquérir la terre et d'y établir un nouvel ordre social. Mais ce sera sans compter sur l'arrivée de Guzman, un hybride qui tient autant de Clint Eastwood que de George W. Bush.

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« GRETCHEN : Je vais faire de vous une grande caste d'humains qui pourra… réglementer tout, créer des gouvernements, contrôler la pauvreté pour qu'elle ne déborde pas de ses quartiers, sous-payer les artistes, contester nos propres lois, manifester contre nos décisions, se filmer pendant qu'on bâille, chie et pleure, le diffuser et se dire que c'est intéressant, endurer son sort puis choisir soi-même une urne avec une belle dorure pour crever dedans. »

« Gretchen, un texte de Stéphane Allard, nous transporte dans un univers « trash », où l'irrévérence de Pupulus Mordicus se marie une fois de plus au tragique et au mystérieux, avec des marionnettes et des comédiens qui tentent de survivre sous les décombres d'une guerre. » Ville Saguenay, 2005