À Péribonka, au Lac-Saint-Jean, le musée Louis-Hémon, du nom de l'auteur du roman Maria Chapdelaine, commande la réalisation d'une sculpture dédiée à la mémoire de la célèbre héroïne. L'artiste régional Guy Lavoie, conçoit « Femme et Terre », une sculpture qui suscitera fascination et controverse. L'œuvre, mesurant un mètre et réalisée en aluminium, sera rebaptisée par les villageois : « L'hymen à Maria ». Dans la nuit du 16 janvier 1987, le sculpteur et ses proches quitteront la région.

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« PAUL-ÉMILE : Ben oui ta marde, ton œuvre, ton art, ton affaire, là. C'est quand même un vagin en aluminium. Quossé que tu pensais en faisant ça, que le monde allait t'applaudir? Tu peux pas demander à des travailleurs honnêtes, qui se fendent le cul sur la job, de comprendre une affaire de même. Quand on revient chez-nous le soir, on écoute la T.V. nous autres, on lit pas de la poésie. […] / GUY : C'est d'la paresse. / PAUL-ÉMILE : Lâche-moé donc toé. T'as faite ton trip, astheur aide-nous à sortir de t'ça là. Tabarnac, t'as pas de cœur toé? […] »

« Belle curiosité que cette pièce, une pièce drôle et piquante sur fond de dépression socio-économique, de collision entre l'art et les susceptibilités locales. Au sens du trait truculent, il y a un peu de Pagnol dans la plume de Stéphan Allard, en plus sombre, en plus déprimant. Une chose est certaine; ça ne manque pas de mordant. » Jean St-Hilaire, Le Soleil 14 décembre 2004