Création Théâtre des Marguerites, juin 1982 Nombre de personnages 4 Personnage(s), 3 Femme(s), 1 Homme(s), 4 Acteur(s) |  |
Résumé
Deux comédiennes louent une vieille maison de campagne, espérant y trouver l'inspiration pour écrire une comédie. Or, ce n'est pas l'inspiration qui les attend; grâce à la complicité des voisins, elles apprennent plutôt le passé étrange de la maison. Après des moments palpitants, et malgré les esprits maléfiques, elles finissent par découvrir le pot aux roses.
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- Décor: DÉCOR :
Vieille cuisine délabrée avec trois sorties :
Sortie (extérieure) : fond de scène
Chambre : à gauche
Chambre et toilette : à droite
ACCESSOIRES SPÉCIAUX :
Premier tableau du premier acte et premier tableau du deuxième acte: À l'avant-scène, faisceau lumineux sur deux sièges d'auto inclinables (trois positions).
Immense horloge grand-père près de la porte; passage secret de l'extérieur à l'intérieur.
- Caractéristiques des personnages: MIREILLE : Comédienne. Caractère nerveux. Langage coloré. Habillement d'avant-garde.
LUCIE : Comédienne. Tempérament amorphe, prenant la vie du bon côté et les choses, comme elles viennent.
MADAME SAINT-LOUIS : 55 ans. Voisine. Commère sympathique.
LE FOU : 35 ans. Difficulté apparente d'élocution. Utilisation de diminutifs pour s'exprimer. Sympathique.
LE CURÉ : 50 ans. Tempérament excessif. Maniéré.
ANSELME LE FACTEUR : 60 ans. Bon vivant. Langage direct et coloré.
L'EMPLOYÉ DU TÉLÉPHONE : 35 ans. Ti-Jos connaissant.
« Il est nécessaire, pour le dénouement de la pièce, qu'un même comédien joue ces quatre personnages .»
Extrait
« MIREILLE : Eille ! Prends-moi pas pour une folle. Quelqu'un m'a embarrée, j'te dis! / LUCIE : Ben non! Regarde, c'est simple, tu as dû bouger pis la clenche s'est
coincée... c'est tout! / MIREILLE : C'est tout... c'est tout... j'te dis que c'est quèqu'un : j'ai entendu des pas. / LUCIE : Mais non. Regarde! Y a personne! / MIREILLE : J'rembarque pas là-dedans! Et pis, la porte? C'est encore un courant
d'air? / LUCIE : Écoute! Le notaire s'en vient; c'est pas le temps de faire des facéties. »