Last call [2015]
Résumé Des jeunes adultes prennent conscience du regard des autres posé sur eux, et tentent de se défaire du fardeau de ces regards. Dans un collage de scènes diverses, différents personnages tentent de s'affranchir de l'image que les autres essaient de leur imposer d'eux-mêmes. Extrait «PHILIPPE : J’te connais, Isa. Si tu m’avais posé la même question pis que je t’avais dit que j’trouvais vraiment pas que t’avais l’air grosse dedans, tu m’aurais reproché de te dire ça juste pour pas te faire de peine. Pis officiellement, si tu poses la question, c‘est que toi, t’as un doute, qu’il faut que je confirme ou que j’infirme. Faque si j’avais dit que non, qu’elle te faisait super bien après que t’aies eu ce doute là, ma réponse aurait eu aucun impact, parce que t’aurais pensé que j’te mentais. T’aurais fini par dire qu’elle te faisait des grosses fesses, pis t’aurais vu la vendeuse pis tu te serais comparée à elle. Pis comme le doute aurait été installé, ben tu te serais trouvée pas mal moins belle qu’elle.» Revue de presse «Portrait d’une société en mutation, encore bouleversée par les scandales des Gilbert Rozon et Éric Salvail de ce monde, la pièce illustre sous plusieurs aspects le ras-le-bol des étiquettes collées sur les gens. Présentée en quatorze segments de différentes longueurs, Last Call est tantôt comique, tantôt dramatique ou quelque part entre les deux. Les vignettes ont en commun d’être d’une vérité criante. Il n’y a rien d’étonnant puisque ce n’est pas en chuchotant que #moiaussi a dénoncé les agressions. Le texte de la pièce n’a pas peur d’utiliser de gros mots ou des expressions qui frappent…un circuit dans certains cas. Le ton est cru, agressif par moments, mais jamais inutile ou superflu.» http://www.cegepgranby.qc.ca/nouvelles/linfo-cegep-2018/la-piece-last-call-choquer-pour-faire-evoluer À propos de(s) l'auteur(s)
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