La guerre [2011]
Résumé 1638. Louis XIV vient de naître. Son règne sera un des plus longs, 72 ans, dont 54 ans de règne personnel, dont 34 années de guerre. Il aura trop aimé la guerre. Nous assistons aux différentes étapes de sa vie fastueuse dans une époque troublée de guerre de religion et de lutte de pouvoir sans merci que se livre la famille royale. Mais Louis le Grand finira par instaurer sa monarchie absolue. Vie et mort du monarque. Extrait «LOUIS: La
guerre! C’est la guerre! COLBERT: Oui,
oui, oui… MAZARIN: Alors? COLBERT:
Euh, là-dessus, je sais pas trop… moi, je
fournis le linge, les balles pis l’argent ! C’est déjà ça! LOUIS: Je suis
le seul juge, le seul! (Tous se
prosternent) COLBERT: Mon beau frère. LOUIS:
Mmm… COLBERT: Le ministre de la guerre! LOUIS: Ministre
de la guerre? COLBERT: Ah oui, sir,
il est bon! LOUIS: On a un ministre
de la guerre? MAZARIN: Oh oui, oh
mon roi! Oh oui! LOUIS: Heille!
T’aurais pas pu le dire! Il est où? COLBERT:
Je sais pas, il me suivait tout à
l’heure, y’a du arrêter aux toilettes… (Temps) MAZARIN: Vous feriez mieux d’aller le quérir! COLBERT:
Michel! Qu’est-ce que tu fais!» Revue de presse «Dans La guerre, Sébastien Dodge manie adroitement l’histoire de la monarchie française du 17e siècle pour dénoncer le sang qui tache les mains des hommes de pouvoir, de Louis XIV aux tyrans à cravate… Avec son humour noir qui côtoie la violence, ses dialogues rythmés en escalade d’insultes, Dodge s’est forgé un style unique qu’il nous tarde de voir évoluer, non sans éclaboussures.» «S’inspirant du règne fastueux et guerrier de Louis XIV, Sébastien Dodge signe une satire férocement drôle de l’exercice d’un pouvoir tyrannique. Sa pièce, qui s’intitule prosaïquement La guerre, n’a rien de banal: au théâtre réaliste et esthétisant, elle oppose une manière épique, verveuse et outrancière. Qui fait mouche. Sébastien Dodge possède une plume pleine de verve et capable d’une immense drôlerie lorsqu’il s’agit d’imiter le langage finaud et ampoulé de la cour. Il est aussi, pour notre plus grand plaisir, l’un de ces directeurs d’acteurs capables de justesse jusque dans ces hilarantes scènes de massacre, à la mitraillette ou à l’épée.» Alexandre Vigneault, La Presse, 20 février 2012 À propos de(s) l'auteur(s)
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