Inspiré de l’atmosphère glauque d’un bar de danseuses, SexeMania est la collision frontale et inattendue de deux êtres «multipoqués». Une réflexion sur l’intimité à l’heure où la vie privée est diffusée à grande échelle et où le sexe s’affiche partout en ville. Est-ce plus facile de déchirer sa petite culotte en public que de se montrer véritablement vulnérable? Où est la nudité? Et à qui l’offrir? SexeMania est une rencontre brutale et tendre, comme la vie.

«LUI: Le SexeMania. Ça l'air de rien, mais c'est pas loin pis y a un dessin de femme tout nue à l'entrée, ça fait qu'on se trompe pas. Quand je dis on se trompe pas, j'veux dire moi j'me suis pas trompé, j'veux dire quand tu cherches un bar de danseuses c'est le genre d'affiche que tu cherches. Pis là, c'était ça que je cherchais. Pas comme si j'voulais un cornet de crème à glace, aille là je me serais trompé! Pas à peu près. J'aime ça faire des blagues comme ça. Y a jamais personne qui m'écoute, mais je me dis qu'un jour si quelqu'un m'écoute par erreur, ça va le faire rire, ça va le détendre un peu. Y a jamais personne qui m'écoute, mais j'sais pas on sait jamais.»