Installation-performance. Les spectateurs sont d'abord invités à circuler dans trois espaces scéniques bien différents. Trois qui deviendront les fonds de scène devant lesquels les trois personnages, plus ou moins énigmatiques, viendront ensuite révéler au public des fragments de leur passé, de leurs souvenirs et de leurs fantasmes, sous la forme de trois monologues : le monologue de la chambre blanche; le monologue 1950; et le monologue de l'amnésique.

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« L'AMNÉSIQUE : On ne sait pas la chance d'avoir une histoire. Une petite histoire à soi. De petits drames et de petits plaisirs partagés. Je donnerais tout pour une histoire. Pour me souvenir de moi. »

« L'originalité de cette production, qui juxtapose, en les situant sur deux plans temporels distincts, l'art de l'interprétation et de la création scénographique, tient au fait que nous pouvons à loisir parcourir ces chambres, les fouiller, les scruter, les investir à la recherche de traces qui nous mettent sur la voie des personnages ayant jadis habités ces lieux, pour le premier, désuet, pour le second, délabré, ou, pour le troisième, carrément hostile. Et cette quête que nous menons activement d'une chambre à l'autre nous fait pénétrer dans trois univers marqués par le passage du temps. » Hélène Laliberté, Laliberté au théâtre, Les Éditions sur scène, 25 mai 1999